jeudi 29 juillet 2010

Quel outil de veille choisir ?

Si certains pensent que l'IE n'a pas encore convaincu les entreprises, de nombreux éditeurs de logiciels s'orientent quant à eux sur ce créneau. Alors comment arrêter son choix devant ces dizaines de logiciels ? Il est certes possible de réaliser un benchmark des offres présentes sur le marché mais il faut garder à l'esprit que l'outil parfait n'existe pas. Ce n'est pas au logiciel de déterminer la méthodologie d'intelligence économique à mettre en place ; l'outil n'est qu'un support, une aide ou un moyen de parvenir à l'objectif que s'est fixé l'entreprise.

Toute société intéressée par l'acquisition d'un tel logiciel doit préalablement définir ses besoins. Or ceux-ci sont fonctions de l'orientation stratégique adoptée par la Direction. Il conviendra ensuite de déterminer le budget et les ressources humaines, en termes de compétences, que l'entreprise souhaite, ou peut, allouer à ce projet. Nous rappellerons ici qu'il est possible de réaliser une veille minimale gratuitement sur internet grâce aux flux RSS, aux alertes et à certains modules open source disponibles sur Mozilla Firefox par exemple.

Voici une petite étude sur le sujet, de Dominique Filippone pour journaldunet.com, qui intéressera certainement les néophytes.

Aline Goletto-Didier

Les transferts de technologies en Chine, freins ou encouragements à l'innovation ?

La Chine, avec ses 1,3 milliards d'habitants, constitue le marché le plus peuplé du monde et attise en conséquence les investissements étrangers. Or, il semble que depuis quelques mois les dirigeants de grandes entreprises étrangères manifestent leurs inquiétudes concernant les transferts de technologies réclamés par la Chine afin d'avoir accès à son marché.

Le Président du Directoire du numéro un mondial de la chimie, l'allemand BASF, parle même d'une "obligation de transfert de technologies" pour les entreprises souhaitant pénétrer le marché chinois. Pékin a démenti le jeudi 29 juillet, en réponse à un rapport de la Chambre de Commerce des Etats-Unis. Celui-ci comparait le comportement de la Chine à "un modèle de vol de technologies à l'échelle mondiale". Certes les conflits portant sur des questions économiques sont monnaies courantes entre les deux géants mondiaux mais la Chambre de Commerce européenne en Chine a également fait part de ses préoccupations sur le sujet.

Un responsable du ministre chinois du Commerce a déclaré que la Chine respecte les règles de l'OMC. C'est peut-être vrai, il n'empêche qu'à trop grande échelle ces transferts de technologies constituent un risque pour l'innovation (puisque l'inventeur ne peut en garder pas le monopole s'il souhaite vendre sur certains marchés). Néanmoins, la reproduction d'une technologie prend du temps ; il faut alors espérer que les entreprises innovantes seront déjà en train de commercialiser une nouvelle technologie. Vu sous cet angle, le transfert de technologie ajouterait à la motivation des inventeurs...

Aline GOLETTO-DIDIER

vendredi 9 juillet 2010

Renouvellement de la licence d'exploitation de Google par Pékin

Après un long bras de fer, il semble que Google et les autorités chinoises aient trouvé un terrain d'entente puisque Pékin vient de renouveler la licence d'exploitation du géant américain sur le territoire chinois.

Depuis le mois de mars, Google effectuait une redirection automatique de son site vers ses serveurs basés à Hong Kong afin de contourner la censure chinoise. Par conséquent la formalité administrative que constitue le renouvellement annuel de la licence d'exploitation par les autorités chinoises était remise en question. Il semble finalement que les deux parties aient assoupli leur position : ainsi google.cn fonctionne de nouveau normalement mais Google a tout de même du cesser le reroutage automatique pour le remplacer par une possibilité d'être redirigé sur google.com.hk au moyen d'un clic manuel.

Aline GOLETTO-DIDIER